Après des études théologie à Montauban et Heidelberg et un stage à Nérac, il est nommé pasteur à Tonneins. En 1907, il prend la succession de son père et devient professeur d’exégèse, critique et théologie biblique de l’Ancien Testament à la faculté de théologie de Montauban puis de Montpellier jusqu’en 1940. Il en est le doyen entre 1931 et 1934. Pendant la guerre de 14-18, il servit comme pasteur militaire à Saverdun (Ariège). En 1931, l’académie de théologie de Sarospatak (Hongrie) lui conféra le titre de professeur émérite.
En 1934, la Faculté de théologie évangélique Comenius de l’Université de Prague lui octroya le titre de docteur émérite. Auteur de nombreux articles dans la revue Études théologiques et religieuses, il reste surtout connu pour ses travaux sur le livre de Jérémie qu’il a commencé à étudier avec sa thèse de théologie De l’importance du livre de Jérémie dans la critique de l’Ancien Testament, soutenue à Montauban en 1892. Des générations d’étudiants, Dieu sait pourquoi, l’avaient surnommé « Cocoï « … La Faculté a généreusement reçu de la famille Bruston le don d’un tableau représentant le synode des Eglises réformées de 1872. Il est aujourd’hui accroché dans la salle des professeurs.